UNE MISE AU VERT
Ce dimanche 06 octobre 2024, l’association RAME du village Ernolsheim sur Bruche nous a proposé ses courses nature. Comme lors des deux dernières éditions, j’ai eu la joie de participer à l’épreuve de 18km à l’appellation « Cap Horn » Et même empêtré dans un brouillard épais, j’ai apprécié cette escapade sportive disputée dans un cadre champêtre. Une belle mise au vert avant de retourner aux affaires.
Juste avant le départ en compagnie d’une partie
des coureurs de l’association Run In Momenheim
C’est en traversant une brume épaisse que je rejoins le village d’Ernolsheim avec Carole alias « Carole N°2 » une très bonne amie de Carole qui elle est retenue du côté de Strasbourg pour participer à la Strasbourgeoise. Sur place, après avoir récupérer nos dossards, nous discutons avec les habitués des course du coin et je pars m’échauffer avec Julien, un très bon coureur que je coache (moins de 40’ au 10km). En me changeant près de mon véhicule je tombe sur Serge et Virginie, un beau couple que je coache régulièrement pour de beaux événements sportifs (dernièrement pour un trail en Autriche). Ce matin, ils vont eux aussi participer à l’épreuve de 18km sur un parcours modifié, allongé, avec la belle montée du cimetière à gravir et un passage en forêt juste avant d’en terminer. Un beau programme en perspective. Tandis que j’effectue les derniers préparatifs avec quelques lignes droites, une personne m’interpelle. Il s’agit de Sébastien, un coureur du team « Run In Mommenheim », un groupe que j’ai le plaisir de coacher tous les lundis soirs. C’est l’occasion de prendre une photo tous ensemble juste avant de partir.
Après deux kilomètres passé à se chauffer les mollets, nous avons alterner une série de montées et descentes sur un parcours offrant des points de vue remarquables. C’était vraiment très plaisant. Dommage qu’il n’y avait pas plus de monde au départ. L’épreuve ayant certainement souffert d’un agenda sportif particulièrement chargé avec la strasbourgeoise qui a réunit plus de 12 000 personnes dans les rues de la capitale alsacienne.
Dès le départ, donné à 9h30, j’ai senti que la partie allait être dure à jouer, la faute à des jambes lourdes suite à ma course du dimanche précédent et aux entraînements type semi-marathon qui ont suivis. Dès les premières rampes, j’ai ressenti une grande fatigue. Dans cet état, je n’ai pas pu goûter aux joies du podium mais j’ai adoré la ballade qui faisait office de sortie longue dans le cadre de ma préparation pour le semi-marathon de Lausanne. Et puis, à dire vrai, ne pas avoir à rester à la remise des prix m’arrangeait bien puisque Carole et moi devions répondre à une invitation au restaurant « Au bœuf » à Plobsheim sur les coups de midi. Au passage, j’adresse un grand merci à Isabelle (organisatrice du repas) qui avait participé le matin même à la Strasbourgeoise avec une partie de ses collaboratrices en plus de Graziella et de Carole. Toutes ces dames, coachés par mes soins, sont d’ailleurs passé sur la chaîne «France 3», le dimanche soir, en clôture du journal régional de 19h00.
Pour en revenir aux foulées vertes, sujet principal de ce récit, je les recommande à tous car les organisateurs mettent du coeur à l’ouvrage et s’impliquent réellement pour que les coureurs puissent prendre leur pied. Cela dit, l’an prochain, il serait, peut-être, plus judicieux de choisir une autre date pour avoir plus de monde au départ. Organiser la course le même jour que la « Strasbourgeoise » c’est se priver de beaucoup de monde. La nombre de participants pourrait sûrement doubler voir mieux en décalant l’épreuve d’une semaine. À part ça, le balisage était parfait et contrairement aux deux éditions précédentes, je n’ai pas connu d’erreur d’aiguillage.
1. | 248 | BLAESS Julien | 1:06:35 |
2. | 333 | BEKE Anthony | 1:07:51 |
3. | 327 | SCHALLER Laurent | 1:08:02 |
4. | 302 | HUCK Thibaut | 1:08:24 |
5. | 272 | BAALA Samir | 1:09:43 |