UN MARATHON AU SUCCÈS FOU
La 19e édition du marathon de Genève s’est tenu le dimanche 11 mai. Carole et moi étions de la partie. Avec 25 428 participants et une forte affluence de spectateurs, l’épreuve suisse a remporté un grand succès prouvant que la course à pied est plus populaire que jamais.
La veille de la course sur les rives du splendide lac Léman
et le lendemain, dans le jardin anglais, sur le podium
Notre participation de l’année dernière, teintée de bons souvenirs, nous avait donné envie de revenir nous confronter au parcours genevois pour améliorer nos performances et nous y sommes parvenus. Malgré une fin de course marquée par la chaleur et les crampes, nous avons, tous les deux, couru plus vite que l’an dernier.
Je termine mon 20e marathon à la première place de ma catégorie (et 34e du classement général) en améliorant le chrono que j’avais signé lors de l’édition précédente de près de 5 minutes (2h41mn14 contre 2h46mn19 en 2024). Le plan d’entraînement de douze semaines que j’ai suivi a donc porté ses fruits même si une grosse crampe survenue, juste après le 35e km, dans une descente, a un peu perturbé mes plans me forçant à stopper mon effort quelques minutes. Sans cet incident de parcours, je penses que je serais aisément descendu sous la barre des 2h40mn mais ce n’est que partie remise ! Les années passent mais le virus du marathon coule toujours dans mes veines et je ne suis pas prêt de ranger les baskets.
Carole, quant à elle, s’est bien battu pour approcher la barre des 4 heures (4h03mn). Lors de l’édition précédente, elle avait accompagné avec bonheur notre amie Graziella lorsque cette dernière avait remporté la 1ere place de la catégorie M70 (en 4h23mn). Sans la chaleur qui a commencé à sévir, vers midi, au bout de trois heures de course, elle aurait sûrement cassé la barre des 4 heures. Pour elle aussi, ce n’est que partie remise !
L’épreuve s’est disputée sous un beau ciel bleu avec un départ donné à 9h00. Pour tous les coureurs présents, l’objectif était le même: atteindre l’arc rouge gonflable tendu sur le pont du Mont-Blanc, symbole de délivrance finale après l’effort. C’est sur ce pont situé en face de l’impressionnant jet d’eau qu’on nous a passé notre belle médaille autour du cou. Pour obtenir cette récompense, il a fallu s’accrocher physiquement et mentalement mais ça valait le coup de se battre. Pour moi, le marathon est le plus beau des challenges. Et que serait la vie si elle n’offrait pas ce type de défi qui demande du dévouement, de l’entraînement et de la force mentale. Le bonheur se trouve dans la discipline les amis !